Pour réussir la gestion de sa micro-entreprise, il est indispensable pour tout entrepreneur d’avoir accès à de bonnes informations. Ainsi, un entrepreneur se doit de disposer des nouvelles réformes qui encadrent son secteur d’activité. Il y va de l’évolution ou des performances de son entreprise. Quels sont alors les changements des entreprises qui ont été effectués depuis l’année 2018 ? Cet article vous informe davantage sur la question.

La micro-entreprise, un secteur en pleine expansion

Faisant partie des petites et moyennes entreprises (PME), une micro-entreprise désigne une activité libérale, artisanale ou commerciale. Sa création nécessite généralement peu de contraintes administratives. Néanmoins, le chiffre d’affaires total ou annuel d’une telle société ne doit pas dépasser deux millions (2000 000) d’euros. De plus, il importe de noter également que le nombre d’occupants est moins dix (10) personnes.

Quels sont les changements liés au plafond de chiffre d’affaires ?

Pour les services, depuis sa mise en place jusqu’à présent, le plafond du volume des translations était à trente-trois-mille-deux-cents (33 200) euros. Pour les commerçants, le plafond s’élevait à quatre-vingt-deux-mille-huit-cents (82 800) euros. Cependant, dès l’année 2018, la nouvelle loi va doubler cette limite. Dès lors, il ira à soixante-dix-mille euros concernant les services et cent-soixante-dix-mille euros s’agissant des commerçants qui vendent des marchandises.

Il n’y aura plus de calcul Prorata Temporis. De ce fait, les entrepreneurs bénéficieront pleinement de ce titre, du moment où ils n’excèdent pas la limite fixée. Cette solution pensée par l’État a pour objectif de permettre aux auto-entrepreneurs de profiter de leurs efforts sans avoir à changer de statut.

Plus d’allègement sur les cotisations sociales

Au cours des douze (12) premiers mois ayant suivi l’implantation d’une entreprise avec le titre d’auto-entreprise, il est prévu une exonération des cotisations avec urssaf ou acre.  Cette exonération des cotisations sociales peut avoisiner un montant de trente-mille (30 000) euros. L’urssaf accompagne tout travailleur indépendant (entrepreneur) dans la protection sociale. À cela s’ajoute également l’allègement de la cotisation foncière. Ce dernier point concerne les entrepreneurs dont l’activité ne dépasse pas les cinq-mille (5 000) euros comme chiffre d’affaires annuel.

La mise à disposition des outils numériques

Dans l’intention d’améliorer les conditions de déclarations, le gouvernement envisage de faciliter le processus avec une application web. Aussi, la plateforme des auto-entrepreneurs se verra remettre à jour avec de nouvelles fonctionnalités pour faciliter à n’importe quel entrepreneur la déclaration de leur travail. Et pour cause, depuis l’année 2009, ce site n’a pas été renouvelé. De plus, pour les entrepreneurs, il sera nécessaire de s’équiper d’un programme de facturation, c’est-à-dire un logiciel approuvé et attesté par le gouvernement. Cela pourrait davantage réduire le taux d’inflation.

Les avantages et inconvénients

Plusieurs avantages entourent la création de micro-entreprise. Ainsi, on peut citer entre autres la simplicité des démarches administratives, la réduction de la charge sociale, la facilité à trouver de financement et autres. Il faut noter également que la création de micro-entreprise ne nécessite pas beaucoup de procédures, notamment avec acre. De plus, les atouts en termes de TVA, de comptabilité et de déclaration sont considérables.

Toutes ces raisons ont favorisé la croissance du taux de création d’auto-entreprises. S’agissant des inconvénients, il convient de noter qu’après l’année 2018, le régime d’auto-entreprise a connu de profonds changements. Cela est dû à l’imposition des chiffres d’affaires par le gouvernement. Les recherches de financement assujettissent aussi ce régime sans oublier les TVA. En cas de faillite, il est possible que vos biens soient saisis par l’État.

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